
Un mot pour commencer
Si vous êtes ici, c’est peut-être parce que l’alcool a déjà laissé une trace dans votre vie.
Ou simplement parce que vous vous interrogez sur la place qu’il occupe autour de vous, chez un proche ou dans notre culture.
Ce site s’adresse à celles et ceux qui cherchent à comprendre ce lien compliqué que nous entretenons, individuellement et collectivement, avec l’alcool.
Je ne suis ni médecin ni thérapeute.
Je m’appelle Salie. Je suis quelqu’un qui a traversé ce chemin de près, qui l’a observé, analysé, et qui a fini par trouver une autre façon de vivre.
Ici, je partage des expériences, des réflexions et des outils concrets pour que chacun puisse y trouver un point de repère ou un point de départ.
Le tournant
Pendant des années, j’ai cru que l’alcool était le fil invisible qui reliait les soirées, les rencontres, les fêtes, et les moments de solitude.
Je buvais pour me donner du courage, pour me fondre dans la foule, pour oublier ou simplement tenir.
J’avais l’impression de fonctionner, alors qu’en réalité, peu à peu, je m’éloignais de ce qui comptait vraiment.
J’ai travaillé plus de dix ans dans l’univers du vin.
C’était mon métier, ma formation, mon quotidien.
Reconnaître que cet environnement — aussi fascinant qu’exigeant — entretenait ma dépendance n’a pas été simple.
Mais c’est justement cette lucidité qui m’a permis d’oser tout remettre à plat : changer de voie, me réinventer, et prouver qu’il est possible de repartir de zéro, même quand son identité professionnelle semble liée à l’alcool.
À 38 ans, j’ai compris que mon premier vrai problème, celui qu’il fallait affronter avant tout le reste, était ma consommation quotidienne et disproportionnée d’alcool.
Rien n’a changé du jour au lendemain.
C’est une succession de petites décisions, de rechutes, de recommencements et de travail sur le corps qui m’a menée vers la sobriété.
Ce chemin m’a appris qu’on n’arrête pas simplement de boire : on apprend à habiter sa vie autrement.
Ce que la sobriété a changé
J’ai réorganisé toute ma vie : le corps, l’hygiène mentale, le rythme, le travail.
J’ai repris le sport, structuré mes journées, retrouvé une énergie que je croyais perdue.
Cette reconstruction m’a donné une compréhension précise et actuelle des mécanismes du sevrage — physiques, mentaux et émotionnels.
Aujourd’hui, j’accompagne des personnes qui veulent sortir d’un cycle d’alcool et retrouver un fonctionnement clair et stable.
Mon approche est simple : du concret, des outils reproductibles, un cadre et un suivi.
Ce que j’apporte
- une expérience vécue et récente du sevrage et de la reconstruction ;
- une compréhension précise des difficultés du début, encore bien ancrée ;
- des stratégies testées dans la vie réelle : routines, sport, écriture, gestion du stress et des envies ;
- une sobriété active et structurée, fondée sur des actions, pas sur des concepts ;
- un accompagnement stable, cohérent et progressif.
Je ne m’appuie pas sur la durée : je m’appuie sur ce que j’ai reconstruit, sur ce que j’applique chaque jour, et sur ce que je transmets avec clarté et méthode.
Mon rôle de pair-aidante
Je ne remplace pas un professionnel de santé.
J’interviens comme pair : une personne qui a traversé ce chemin, qui comprend les étapes du sevrage et qui aide à structurer le quotidien.
Mon travail consiste à créer un cadre sérieux, réaliste et soutenant — pour que la sobriété devienne une base solide, pas une lutte constante.
Ce que vous trouverez ici
J’ai créé Revivre sans alcool pour mettre des mots et des outils sur ce parcours.
Vous y trouverez :
- des récits et réflexions sincères ;
- des ressources pour comprendre et agir ;
- le rôle du sport et de la discipline dans la stabilité ;
- des guides pour avancer à votre rythme ;
- et un ebook rassemblant les clés concrètes qui m’ont aidée durant ma première année d’abstinence.
Une invitation
Si vous commencez à vous interroger, ou si vous avez déjà décidé d’en finir avec l’alcool, sachez que vous n’êtes pas seul.
Ce site est là pour vous aider à clarifier, comprendre, structurer et avancer — un jour après l’autre, à votre rythme.
Revivre sans alcool, c’est retrouver le goût des journées normales — celles où tout redevient possible.
